Vu que je suis un peu au point mort niveau boulot et que la période s'y prête, je vais faire mon récap' top of the best des jeux auxquels j'ai pu jouer cette année et qui m'ont laissé un bon souvenir. Les jeux ne sont pas forcément sortis cette année vu que j'ai un goût prononcé pour les jeux d'occasions et l'import anglais qui bradent les jeux à -75% au bout de 2 mois (vive l'Europe).


1) MASS EFFECT
: La grosse baffe de mon année. Un ami me l'avait vanté il y a quelques années de cela, à l'époque où je n'avais pas de xbox 360  et je regardais sa démonstration sans trop trouvé un quelconque intérêt à ce TPS à la technique déjà vieillissante pour l'époque. Or je laissai sa chance à ce jeu, lorsqu'il y a 3 mois, au détour d'un rayon occasion, je le trouvai à 15€. Après tout, les critiques dythirambiques circulant sur le net n'existaient peut être pas par hasard... Et là, la CLAQUE. Effectivement, la réalisation est un peu à la ramasse (lenteur, frame-rate inconstant, IA des ennemis et alliés aux fraises) mais le scénar et le système de dialogue m'a littéralement happés dans cet univers tellement richissime qu'une encyclopédie devrait être éditée pour en cerner toute la portée. J'ai encore le souvenir ému des choix moraux que j'ai dû faire, certains me demandant parfois plus de 2 minutes de tergiversation intérieure pour me décider. Et puis la scène de coït inter-espèce m'a tout chamboulé de l'intérieur mmmh... Bref, tout ça pour dire que "Mass effect" est pour moi, mon jeu de l'année voire le jeu de cette génération de console. Rien de moins.

Ah Liara !!! Ta dilatation de pupille a réveillé en moi des sensations que je pensais enfouies


2) SUPER STREET FIGHTER 4 : Gros fan du premier opus, j'attendais vraiment cette seconde mouture avec impatience. 2 semaines avant la date de sortie, je scrutais les forums de discussion afin de me tenir au courant d'une éventuelle sortie en avance dans le lieu huppé du vidéo-ludisme parisien : le quartier de RÉPUBLIQUE. C'est bien simple, je n'avais pas appuyé sur la touche F5 autant de fois en si peu de temps de ma vie. Et le prodige arriva. 1 semaine avant la sortie officielle, il était disponible en ce lieu sacré et j'ai pu assister à des scènes peu communes où une horde de passionnés de la baffe virtuelle se massait devant leur revendeur, où le point sur l'arrivée des camions de livraison (en km) étaient annoncés à voix haute par les vendeurs... Bref, une certaine excitation palpable pour un jeu qui n'a pourtant pas la même aura qu'un GTA 4 ou un Call of Duty. Sinon, concernant le jeu, c'est que du plus. Plus de persos, plus de décors, plus d'ultras, plus de gnons dans les gencives. plus plus plus. Et 400 heures de jeu au compteur...

Ah Juri !!! Tes demi-sourcils ont ravivé la flamme de désirs que je pensais éteints


3) STARCRAFT 2 : Aaaah Starcraft. C'était le premier jeu que j'ai acheté sur PC, en 1999 et j'avais lâché l'affaire depuis belle lurette non sans avoir au préalable passé quelques soirées en ligne (modem 56k) avec un pote à dézinguer des joueurs sur la carte "blood bath" (très petite carte avec une quantité énorme de ressources à côté de la base principale). Cela faisait quasiment 10 ans que je n'avais pas remis les pieds dans le monde de Starcraft, alors lorsque le deuxième épisode est sorti, je ne me suis pas privé pour me rejeter dans l'aventure. Et quelle aventure !! Je n'ai jamais vu un jeu PC aussi bien fini. La campagne est impressionnante de finition, avec des cinématiques faites avec le moteur du jeu très impressionnantes, des nouvelles améliorations à intégrer à vos unités avec des vidéos de démonstration pour chacune d'elles, des missions aux objectifs multiples et variées, un doublage labiale parfait (c'est assez rare pour être signalé), un système motivant d'achievements... Et le multi est servi sur un plateau avec une nouvelle interface mettant en place des ligues et un système de classement. Ok, Blizzard n'a pas pris autant de risques que pour le passage de warcraft 2 à warcraft 3, mais ils ont suffisament fignolé leur bébé pour faire de ce jeu la nouvelle référence du STR. Un succès bien mérité.

Ah Kerrigan !!! Ta coupe de cheveux à la Bob Marley ont réchauffé mes besoins primales


4) BAYONETTA : Aaaah Bayonetta... Son corps, ses lunettes, son grain de beauté et son gameplay de foliiiiie !!!! Pour dire, j'avais pas autant pris mon pied sur un beat-them-up depuis "god of war" premier du nom (le 2 étant juste du bonus à mes yeux) tellement Bayonetta fait elle aussi dans la démesure complète avec des graphismes superbes, des boss gigantesques, un scénar complètement barré (voire légèrement imbittable) et une sorcière qui manipule le flegme aussi bien que les flingues et les coups de tatanes dans le fondement. Sans parler du Witch-time, particularité de gameplay permettant de ralentir le temps tout en esquivant une attaque ennemie au dernier moment. C'est bien simple, ce détail ringardise complètement "devil may cry", plus particulèrement le 4ème opus que j'ai eu le loisir d'acheter et terminer il y a 2 mois. Durant la dizaine d'heures passées sur DMC, je n'ai cessé de penser à ma sorcière bien aimée et sa plastique parfaite et son jeu de jambes si génialement bien pensé. Bayo, à jamais in my heart.

Ah Bayonetta !!! Ton doux faciès de Super-Nanny des enfers m'ont donné l'envie de faire des gosses


5) RESONANCE OF FATE : C'est un jeu qui n'a pas reçu les honneurs de figurer sur le devant de la scène et c'est bien dommage. Récemment débarqué chez moi par la cheminée un 25 décembre, j'ai acquis ce jeu après que mes yeux se soient illuminés à la lecture de ces mots dans les différents tests que j'ai pu parcourir : "système de combat novateur". S'il y a bien une chose qui peut vraiment différencier un RPG d'un autre et qui a pour moi tout son sens, c'est bien le sysètme de combat. Vous aurez beau mettre des graphismes atypiques avec un designer célèbre ou bien pondre un scénario digne d'un "24h chrono", désormais je n'y toucherai que si le système de combat sort de l'ordinaire. Et "Resonance of fate" méritait que je m'y intéresse. A la base, le monde est déjà très spécial, très gris, très métallique avec ces plateformes accessibles via des ascenceurs que l'on doit atteindre en posant des "cellules énergétiques" (des assemblages d'hexagones polymorphes qu'on posent sur le "plateau de jeu") qui permettent aux personnages de se déplacer d'un point à un autre. Les combats qui sont basés sur du gunfight sont très tactiques et il faut jouer de la précision et des aléas du terrain de jeu pour mener à bien les affrontements qui s'enchainent avec panache grâce à une mise en scène très dynamique. Bref, ce jeu est mon coup de coeur de cette fin d'année au point qu'il focalise une grosse partie de mon attention en ce moment alors que je pourrai me pencher nettement plus sur les autres jeux acquis à Noël (genre "red dead redemption", "alan wake", "vanquish", "castlevania"...).

Ah Leanne !!! Ton absence totale de poitrine m'ont redonné goût à la volupté du bonnet A

 

Ce fut donc une année riche en jeu et je déplore mon manque de temps pour terminer tout ce que j'ai acheté ces derniers temps. En plus, avec toutes les promotions STEAM de ces 2 dernières semaines, ma vie sociale n'a pas fini de décroître... Tant pis pour ma gueule.